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  •  Que la Nouvelle Année

    Vous apporte joie et gaieté 
    Dans vos foyers.
    Qu’elle soit le prélude 
    D’une nouvelle année 2018
    Emplie de bonheur, de paix
    Et de sérénité pour vous

    Et ceux qui vous sont proche

     

     

    Bonne et heureuse année 2018 a tous

    Bonne et heureuse année 2018 a tous

     

    Bonne et heureuse année 2018 a tous


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  • 13 astuces que votre chat peut vous enseigner pour être plus heureux au quotidien

    Stéphane Garnier est l'auteur du livre "Agir et penser comme un chat", qui paraît aujourd'hui aux éditions de l'Opportun : un manuel de développement personnel pas comme les autres, puisqu'il propose de s'inspirer du comportement des chats pour être plus heureux et épanoui au quotidien !

    L'auteur possède lui-même un chat, nommé Ziggy, qu'il a semble-t-il beaucoup observé pour en tirer ces conclusions philosophiques : L'homme a énormément à apprendre du chat, et le simple fait de regarder ces élégants animaux se mouvoir et interagir avec leur entourage est une véritable leçon de vie !

    Crédit photo : Beautiful cat isolated on a yellow background / Shutterstock




    1. LE CHAT SAIT PRENDRE LE TEMPS DE VIVRE
    « De tous les animaux, seul le chat atteint une vie contemplative. » Andrew Lang

    À le voir ainsi posé, assis ou allongé à fixer le paysage, à scruter le moindre des détails, on peut penser que le chat est une immense feignasse qui ne fait rien de la journée ! Ce n’est pas faux !… Dans notre regard d’humain ! Entre ne rien faire et prendre le temps de vivre, la différence n’est qu’une appréciation… bien humaine. Dans notre système actuel, ne rien faire, être lascif, contempler, respirer… observer, prendre le temps de vivre est aujourd’hui considéré comme une attitude presque suspecte ! Il faut bouger, exploiter chaque minute, la remplir, cumuler les missions, les activités, ne pas « perdre son temps » ! Voilà la normalité, voilà la règle presque imposée de notre société !

    À observer cette agitation permanente, presque névrotique de certains de mes contemporains, je ne peux m’empêcher de me mettre du côté du chat qui, lui, semble s’amuser de nous voir nous épuiser sur un vélo d’appartement, tout en répondant au téléphone pendant que nous suivons les informations à la télé… C’est bien lui à cet instant qui nous prend pour de doux timbrés à ainsi nous épuiser. Prendre le temps de vivre, ce n’est pas remplir au forceps chaque instant de notre vie, avec ce sentiment sourd de peur de la mort : devoir avoir tout vu, tout fait avant…

    Prendre le temps de vivre, c’est à l’inverse prendre conscience de chaque instant qui passe, de le prendre en considération, de se l’approprier, pour mieux s’y baigner, et en jouir jusque dans la moindre fraction de seconde…  

    2. LE CHAT EST CALME (LA PLUPART DU TEMPS)
    « L’idée du calme est dans un chat assis. » René Char

    Le stress, ce grand fléau de nos sociétés. Comment le combattre ? Comment le canaliser ? [...] 

    Observons le chat : la plupart du temps, paraît-il stressé ? En de rares moments. Il respire le calme et la tranquillité. Sagement posé, les muscles détendus, il ne présente aucun signe physique d’agitation et son regard n’est le reflet d’aucune tension. Ce qu’on appelle stress parfois chez le chat n’est en fait qu’un pic de vigilance. Il est alors aux aguets d’un danger potentiel, d’un événement venu perturber le continuum calme et reposant de son quotidien.

    Ses oreilles se dressent, son regard se fixe, il observe, il attend. Mais une fois la cause de son inquiétude identifiée, il retourne à son calme et repose sa tête en quelques secondes.

    3. LE CHAT PENSE À LUI AVANT TOUT
    « Le chat ne nous caresse pas, il se caresse à nous. » Rivarol


    Comme nous l’avons vu, pour le chat, l’essentiel de sa vie se passe à cultiver son bien-être avant tout.

    Et pour cela, il faut parfois savoir, comme lui, être un peu égoïste, et ne penser qu’à soi. Cela ne veut pas dire être nombriliste, narcissique ou égocentrique, mais s’autoriser à faire passer son bien-être personnel avant celui des autres par moments.

    On ne peut rien donner aux autres si l’on ne sait rien se donner à soi. Que ce soit physiquement ou psychologiquement, avant toute chose, prenez soin de vous, c’est la clef de votre bonheur qui en dépend.  

    4. LE CHAT SAIT DIRE NON (ET IL NE S’EN PRIVE PAS !)
    « J’aime bien les chats, ils réfléchissent et ils le gardent pour eux. » Jean-Marie Gourio

    Les chats détestent qu’on leur dise ce qu’ils ont à faire. Obéir à un ordre ? Très peu pour eux ! « Pour cela, prend un chien ! », pensent-ils ! Entêté jusqu’au bout des griffes, vous n’en tirerez qu’en de rares moments une action à la suite d’un ordre donné. Mais en tant qu’humains, aimons-nous les ordres ? Bien sûr que non !

    Et pourtant nous les subissons à longueur de journée à notre travail, comme à la maison… Sans même parler de tous les ordres indirects, représentés par tous nos codes de société que nous « devons » suivre à la lettre ! Apprendre à dire « non », voilà ce que nous pouvons prendre comme exemple sur le chat ! Cesser de subir sans arrêt les besoins des autres, d’avoir à suivre des directives qui ne nous correspondent pas, jusqu’à finir par ne vivre que dans une forme de soumission à toujours dire « oui », quand nous voulions dire « non ».

    Que ce soit pour un petit service, devenu une habitude dont vous ne pouvez plus vous défaire par la suite, que ce soit pour une surcharge de travail en dehors de votre mission, qui finit par devenir un acquis auprès des supérieurs et des collègues dans l’entreprise, sans pour autant en tirer la compensation financière qui va avec… Non !

    5. LE CHAT SAIT SE PAVANER, IL EST FIER

    « Il n’y a pas de chat ordinaire. » Sidonie-Gabrielle Colette

    Êtes-vous fier de ce que vous êtes ? De ce que vous faites ? L’image que vous avez de vous-même dans ce que vous faites, dans ce que vous êtes, est tout aussi importante que votre confiance en vous. [...] 

    Qu’en est-il du chat dans cette estime de lui-même, dans cette fierté de ce qu’il est, de ce qu’il fait ? À l’évidence, c’est un acquis dont nous ne pouvons que nous inspirer, tellement il est fier d’être un chat, avec tous les avantages que cela représente ! Il est unique, il le sait, sans avoir besoin d’en faire plus pour s’en convaincre ou d’avoir à le démontrer à l’assistance. Il a confiance en lui, et une haute estime de ce qu’il est.

    Qu’a-t-il besoin de prouver ? Et à qui ? Il est ! Une raison suffisante et nécessaire pour pouvoir se pavaner avec fierté, d’être un chat, simplement.

    6. LE CHAT EST HERMÉTIQUE AU JUGEMENT
    « Les chats savent très bien qui les aime et qui ne les aime pas, mais s’en soucient trop peu pour y remédier. » Winifred Carriere

    Une observation qui m’a souvent amusé : les chats se moquent éperdument du fait ou non d’être appréciés, que ce soit des autres chats, ou des hommes.

    Leur caractère indépendant, solitaire, et ne s’attachant qu’avec choix et discernement à certains êtres, qu’ils soient animaux ou humains, les pousse à s’asseoir naturellement et avec beaucoup de plaisir sur ce fameux « regard des autres » auquel nous, hommes, accordons parfois une importance démesurée. [...]

    Paraître cool, paraître jeune, paraître riche, paraître intelligent, paraître tolérant, paraître fun, paraître ouvert d’esprit, paraître, paraître, paraître… Le leitmotiv de ces dernières décennies qui s’emballe de mode en mode, de téléréalité en faux-semblants… [...] Nous sommes trop souvent soumis à cette dictature sociale de ce qu’il faut « paraître » ou « avoir », quand le chat, lui, s’en moque comme de sa première souris ! 

    7. LE CHAT EST CURIEUX PAR NATURE
    « La curiosité est la base essentielle de l’éducation, et si vous me dites que la curiosité a tué le chat, je vous répondrai simplement que le chat est mort avec noblesse. » Arnold Edinborough

    La curiosité est innée chez le chat, dès qu’il arrive à sortir de son panier en faisant la brasse sur le parquet, il furète de partout, sent, ausculte avec une grande attention tous les objets, les nouveaux endroits inexplorés.

    Contrairement au chien, il ne se jette pas sur n’importe quelle nouveauté inconsciemment, il avance prudemment sans quitter du regard le nouveau sac en papier, la nouvelle cachette inconnue. Une curiosité immense qui lui fait redécouvrir son univers sans arrêt. Pour lui, chaque jour est une nouvelle découverte, un petit bout « d’extraordinaire » qu’il ne cesse d’alimenter avec cette curiosité. 

    Nous avons tout intérêt à nous en inspirer pour apprendre un petit peu chaque jour, et pour nous émerveiller plus souvent. [...]  Car un instant de curiosité par jour, c’est 365 nouvelles connaissances par an, et croyez-moi, pour votre culture comme pour votre bien-être, cela fait toute la différence !

    8. LE CHAT EST INDÉPENDANT

    « Conquérir l’amitié d’un chat est chose difficile. C’est une bête philosophique, rangée, tranquille, tenant à ses habitudes, amie de l’ordre et de la propreté, et qui ne place pas ses affections à l’étourdie : il veut bien être votre ami, si vous en êtes digne, mais non pas votre esclave. » Théophile Gautier

    L’indépendance constitue l’une des caractéristiques principales du chat. Il n’est soumis à aucune hiérarchie, il n’a besoin d’aucune construction de vie en groupe, en tribu, comme d’autres animaux. Son indépendance est inaliénable, loin de la meute, il vit sa vie au gré de ses envies, sans avoir besoin de l’aval de ses semblables, et encore moins des humains ! 

    Pourquoi une telle indépendance comme forme d’existence ? Cela lui permet de n’avoir aucun compte à rendre, de n’agir qu’en fonction de sa bonne volonté, sans pression extérieure, ni obligation sociale, ni regard accusateur… Cette indépendance non négociable est à la base même de sa liberté !

    La dépendance vis-à-vis des autres, qu'elle soit personnelle ou professionnelle, ne fait que nous soumettre à des contraintes qui ne correspondent pas toujours à nos désirs.

    9. LE CHAT EST PATIENT ET TENACE
    « Le refus des chats de comprendre est délibéré. » Louis Nucéra


    Têtu, oui, tenace encore plus ! Vous pouvez appeler votre chat autant que vous voulez alors qu’il est tapi dans l’herbe, il ne bougera pas une oreille, ni ne tournera la tête. Il peut rester ainsi des heures à attendre devant l’entrée d’un trou de souris qu’elle surgisse.

    Patience, ténacité, vous pouvez l’observer des demi-journées entières ainsi, sans qu’il se lasse ni ne laisse tomber. Une vraie leçon de vie professionnelle, personnelle aussi. Une persévérance qui force le respect jusqu’à ce qu’il atteigne son objectif : attraper la souris.

    Il ne comptera ni ses heures ni sa fatigue, quand souvent il nous arrive d’abandonner à quelques mètres de l’arrivée… Une attitude à méditer ! La patience du chat pour obtenir ce qu’il désire n’a pour égale que sa ténacité, devant cela, nous ne pouvons que nous incliner.

    10. LE CHAT EST TOUJOURS PRUDENT

    « Chat échaudé craint l’eau froide ! » Dicton français

    Le chat n’est pas une tête brûlée, et ses mésaventures lui servent toujours de leçon. Il n’approche jamais un endroit nouveau, une voiture, ou un objet dans son environnement, sans l’observer longuement auparavant et prendre d’infinies précautions.

    Le chat évite de se mettre en danger inutilement. Tout ce qui est nouveau est tout d’abord minutieusement inspecté, senti, analysé. Être prudent, c’est souvent éviter bien des problèmes, bien des conflits, bien des accidents à l’évidence. Mais pour autant, par manque d’instinct certainement, l’homme de tout temps n’a construit son savoir et son expérience qu’en prenant le tison de bois brûlant à pleine main… pour se rendre compte que ça brûle !

    Une mécanique bien étrange à la décrire ainsi. L’homme ne sait rien tant qu’on ne lui a pas appris. Imaginez-vous un chat marcher sur des cendres incandescentes ? 

    11. LE CHAT SAIT CE QU’IL VEUT, IL EST DIRECT

    « On ne possède pas un chat, c’est lui qui vous possède. » Françoise Giroud

    Lorsqu’il désire quelque chose, le chat ne passe pas par quatre chemins, et ne vous lâche pas tant qu’il n’est pas arrivé à ses fins.

    Il est exigeant, il sait ce qu’il veut, et vous ne pourrez pas le gruger avec une nouvelle marque de croquettes s’il n’en est pas friand. Il boudera devant au mieux ou renversera la coupelle, mais vous pourrez ranger le sac dans le placard à tout jamais et revenir à sa marque habituelle ! Il sait ce qu’il veut, et n’en démord pas. De même, vous ne pourrez jamais l’obliger à rentrer le soir s’il est en pleine balade, et qu’il se trouve très bien, caché dans son massif de fleurs à deux pas de vous ! [..]

    Savoir ce que l’on veut est une chose, la deuxième étape consiste à s’en donner les moyens, à demander, à être direct dans ses aspirations. Comme le dit l’expression populaire, il faut : « Appeler un chat, un chat », ne pas tourner autour du pot, être direct !

    12. LE CHAT SAIT S’AMUSER DE TOUT !
    « Quand je joue avec mon chat, qui sait s’il ne s’amuse pas plus de moi que je le fais de lui ? » Michel de Montaigne

    Savoir s’amuser est une condition essentielle au bonheur. Les personnes trop sérieuses, figées dans des considérations lunaires dont elles ne redescendent jamais, se retrouvent parfois incapables de savoir jouer, s’amuser, rire ; elles sont comme presque handicapées du sourire.

    Jouer est une des principales occupations du chat, et la chasse est pour lui une partie du jeu. [...]Savoir rire, rire de tout surtout, savoir ne pas se prendre au sérieux, savoir redescendre de sa sphère, de son piédestal social quand parfois on entend : « Tu comprends, dans la position où je suis, je ne peux pas me le permettre… » 

    13. LE CHAT EST LIBRE

    « Au plus profond de nous, nous sommes tous motivés par les mêmes urgences. Les chats ont le courage de vivre sans s’en préoccuper. » Jim Davis

    Libre d’aller et venir, libre de faire seulement ce qui vous fait plaisir, libre de vos actions, de vos envies, de vos caprices, libre dans votre tête comme dans vos mouvements ! Libre !

    Paradoxalement, nous avons tous une forte propension à cumuler les entraves et, souvent, à nous-même nous enchaîner, que ce soit à des emprunts bancaires qui nous obligent à travailler toujours plus, à des objets futiles mais si précieux à nos yeux, à des habitudes devenues des obligations que l’on ne voit même plus, à des personnes toxiques que l’on se force à supporter encore… [...] N’en faire qu’à votre tête, ne suivre que vos envies…

    Un doux rêve pensez-vous peut-être… Pas pour le chat, qui lui a décidé d’être libre, libre d’avoir, libre d’être, libre de vivre comme bon lui semble à chaque instant de sa vie. C’est une constante chez le chat, plus qu’une seconde nature, il s’agit du cœur même de sa vie : être libre. Le reste lui importe peu au final, quand souvent, dans nos vies, nous avons relégué cet idéal à éventuellement pouvoir poser nos congés quand cela est possible… selon le planning.

     

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  • Première gelée  ...

                                                                                                                                                                                                                                                      

    Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres  gens,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Ainsi Ainsi qu'un dur baron précédé de sergents, 
    Il fait, pour l'annoncer, courir le long des rues 
    La gelée aux doigts blancs et les bises bourrues.

                                                                                                                                                                                                                                                              On entend haleter le souffle des gamins 
    Qui se sauvent, collant leurs lèvres à leurs mains, 
    Et tapent fortement du pied la terre sèche. 
    Le chien, sans rien flairer, file ainsi qu'une flèche.

                                                                                                                                                                                                                      Les messieurs en chapeau, raides et boutonnés, 
    Font le dos rond, et dans leur col plongent leur nez. 
    Les femmes, comme des coureurs dans la carrière, 
    Ont la gorge en avant, les coudes en arrière, 
    Les reins cambrés. Leur pas, d'un mouvement coquin, 
    Fait onduler sur leur croupe leur troussequin.

                                                                                                                                                                                                                                                 Oh ! comme c'est joli, la première gelée ! 
    La vitre, par le froid du dehors flagellée, 
    Étincelle, au dedans, de cristaux délicats,
    Et papillotte sous la nacre des micas  ...

                                                                                                                                                                                                                                                   Dont le dessin fleurit en volutes d'acanthe. 
    Les arbres sont vêtus d'une faille craquante. 
    Le ciel a la pâleur fine des vieux argents.

    Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.

                                                                                                                                                                                                                                            Voici venir l'Hiver dans son manteau de glace. 
    Place au Roi qui s'avance en grondant, place, place !

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Et la bise, à grands coups de fouet sur les mollets, 
    Fait courir le gamin. Le vent dans les collets 
    Des messieurs boutonnés fourre des cents d'épingles. 
    Les chiens au bout du dos semblent traîner des tringles. 
    Et les femmes, sentant des petits doigts fripons 
    Grimper sournoisement sous leurs derniers jupons, 
    Se cognent les genoux pour mieux serrer les cuisses.

                                                                                                                                                                                                                                                        Les maisons dans le ciel fument comme des Suisses. 
    Près des chenets joyeux les messieurs en chapeau 
    Vont s'asseoir ; la chaleur leur détendra la peau.

                                                                                                                                                                                                                                                              Les femmes, relevant leurs jupes à mi-jambe, 
    Pour garantir leur teint de la bûche qui flambe 
    Étendront leurs deux mains longues aux doigts rosés, 
    Qu'un tendre amant fera mollir sous les baisers.

                                                                                                                                                                                                                                                         Heureux ceux-là qu'attend la bonne chambre chaude ! 
    Mais le gamin qui court, mais le vieux chien qui rôde, 
    Mais les gueux, les petits, le tas des indigents ...

     

     

    Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.   

                                                                                                                                                                                                                                                                                               "Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens"
    Jean Richepin  (1849-1926) "première gelée".
     

     

     

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    Amaryllis : Fierté
    Ancolie : Folie
    Anémone : Persévérance
    Anis : Promesse
    Arum : Âme, confiance
    Asphodèle : Mélancolie
    Aster : Amour confiant
    Aubépine : Doux espoir
    Azalée : Amour espoir
    Basilic : Pauvreté
    Bégonia : Cordialité
    Belle de jour : Charmante
    Belle de nuit : Discrétion
    Bleuet : Timidité, amour
    Boule de neige : Fierté
    Bouton d'or : Joie de vivre
    Bruyère : Force, rêverie
    Buis : Longévité, bonheur
    Cactus : Amour maternel
    Camélia : Fierté, estime
    Camomille : Soumission
    Campanule : Coquetterie
    Capucine : Flamme
    Centaurée : Enchantement
    Chardon : Austérité, vertu
    Chèvrefeuille : Liens
    Chrysanthème : Rupture
    Ciguë : Bravoure
    Clématite : Désir, joie
    Colchique : Jalousie
    Coquelicot : Ardeur fragile
    Corbeille d'argent : Indifférence
    Coucou : Retard
    Cyclamen : Beauté
    Dahlia : Reconnaissance
    Delphinium : Légèreté
    Digitale : Beauté
    Edelweiss : Souvenir
    Eglantine : Poésie
    Fougère : Confiance
    Freesia : Résistance
    Fuchsia : Ardeur du coeur
    Gardénia : Sincérité
    Genêt : Préférence
    Gentiane : Douleur
    Géranium : Amitié
    Gerbera : Grand coeur
    Giroflée : Constance
    Glaïeul : Rendez-vous
    Glycine : Tendresse
    Gui : Triomphe
    Héliotrope : Caprice
    Hortensia : Froideur
    Houx : Méfiance
    Immortelle : Regrets
    Impatience : Impatience
    Iris : Coeur tendre
    Jacinthe : Grâce, douceur
    Jasmin : Sympathie
    Jonquille : Mélancolie
    Laurier-rose : Flirt
    Lavande : Tendresse
    Lierre : Eternelles amitiés
    Lilas : Amitiés, bonheur
    Lis : Majesté, Pureté 
    Liseron : Importunité
    Lupin : Calme
    Marguerite : Estime, fidélité
    Marjolaine : Amour libertin
    Menthe : Mémoire
    Millepertuis : Retard
    Mimosa : Sécurité
    Monnaie du pape : Oubli
    Muflier : Epanouissement
    Muguet : Porte bonheur
    Myosotis : Ne m'oublie pas
    Narcisse : Vanité, égoïsme
    Nénuphar : Froideur
    Oeillet : Ardeur
    Oeillet d'Inde : Séparation
    Oeillet poète : Admiration
    Orchidée : Ferveur, luxe
    Ortie : Cruauté
    Pâquerette : Douceur
    Pavot : Songes
    Pensée : Pensées
    Perce-neige : Epreuve
    Pervenche : Mélancolie
    Pétunia : Obstacle
    Phlox : Flamme
    Pissenlit : Jalousie
    Pivoine : Confusion
    Primevère : Premier amour
    Renoncule : Reproches
    Rhododendron : Elégance
    Romarin : Coeur heureux
    Rose blanche : Pureté
    Rose bleue : Engagement
    Rose jaune : Infidélité
    Rose lavande : Mystère
    Rose noire : Amour éternel
    Rose rose : Tendresse
    Rose rouge : Amour
    Sauge : Estime
    Scabieuse : Deuil
    Seringat : Souvenir
    Serpolet : Etourderie
    Soleil : Fausse vertu
    Souci : Chagrin
    Sureau : Bonté
    Tabac : Oubli
    Thym : Emotion
    Trèfle 4 feuilles : Richesse
    Tubéreuse : Volupté
    Tulipe : Déclaration
    Valériane : Dissimulation
    Véronique : Fidélité
    Verveine : Platonique
    Violette : Amour caché
    Volubilis : Liaison facile
    Zinnia : Inconstance
       

     

     

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  • Les oiseaux de l'Hiver Poème

    Les oiseaux de l'hiver

    Mais d'où viennent ces oiseaux
    Que j'entends chanter l'hiver?
    Où se cachent leurs fuseaux 
    De plume sur fil de chair?

    Il neigeait encor hier
    Sur l'arbre et le caniveau,
    Et les miettes du pain clair,
    Pour des petits yeux d'oiseaux,
    Se pedaient dans la lumière,
    Des flocons à mes carreaux.

    Ô mes oiseaux de l'hiver,
    Par le froid levés si tôt,
    Ô mes oiseaux sans manière,
    Faits pour chanter comme l'eau
    Des qu'elle a roulé rivière.

    Que penser de nos misères,
    Tristes colliers de grelots,
    Quand on secoue leur poussière,
    Au milieu des trilles fiers,
    D'un bonheur clamé si haut. 

    Micheline Dupray.

     

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